Voici le clip réalisé en 2019 pour annoncer la sortie de mon deuxième album intitulé l’Esplumoir :
La religion khanty & mansi

Famille khanty devant un tchoum (début du XXe siècle).
Voici la traduction française d’un article de Eva Schmidt, ethnologue et linguiste hongroise, traitant de la religion des Khantys et des Mansis, peuples sibériens vivant aux abords de l’Ob. On y trouve des éléments concernant le folklore, les croyances et les pratiques de ces deux ethnies ainsi que quelques repères cosmogoniques.
« L’Esplumoir » du Merle

Linogravure réalisée par Togao.
Oyez braves gens : L’Esplumoir vous ouvre ses portes aujourd’hui même !
En ce lieu où la synth-pop se transforme en étranges chansons lunaires, vous trouverez François Villon en compagnie de Lewis Carroll deviser au fond du jardin avec Christina Rossetti. Un peu plus loin, des robots secoués par la danse de Saint Guy s’agitent au milieu de frêles sylphides et de gobelins équivoques. Douze morceaux constituent cette contrée musicale que je vous invite à découvrir :
Pascal Quignard et le problème du language

Odilon Redon, Silence, 1911 (détail).
Un de mes articles traitant de la question du langage chez Pascal Quignard, et plus précisément de sa défaillance comme source de l’action dans « Le Nom sur le bout de la langue », vient de paraître dans le premier numéro de la revue Le Sans-visage de l’Université de Saint-Louis, Missouri. Il y est notamment question des sources folkloriques ayant innervé ce conte et de la dimension psychanalytique du problème soulevé par l’auteur, entre mémoire et oubli, parole et mutisme.
Entités d’encre

Hecate (détail)
Durant mes jeunes années, je me rappelle qu’une de mes tantes avait ramené un papyrus d’Égypte, image chatoyante destinée aux touristes où l’on pouvait voir Ré, Thot et Anubis. Ces figures thérianthropes m’avaient immédiatement fasciné. Je m’étais alors mis à dessiner tout un tas de personnages construits sur le même modèle. Dans un registre finalement assez proche, voici trois encres qui représentent diverses entités, démons ou divinités issus d’horizons différents.
M. Leiris, à propos du Musée des sorciers
Voici un article de Michel Leiris paru en 1929 dans le septième numéro de la revue Documents dont Georges Bataille, Georges Henri Rivière ou encore Carl Einstein furent les collaborateurs réguliers. L’auteur y fait la critique d’un livre de Grillot de Givry publié la même année ayant pour objet l’occultisme considéré d’un point de vue iconographique. Leiris s’en saisit pour y apporter des pistes de réflexion personnelles assez pertinentes. J’ai tenu à retranscrire ce texte méconnu afin d’en faciliter l’accès tout en prenant soin d’y inclure les illustrations d’origine.
Tenm Laida, notre EP de néofolk
Mesdames et messieurs, j’ai le plaisir de vous annoncer la sortie de mon premier EP de néofolk intitulé Tenm Laida ! Composés par mon ami Tertön qui a en brillamment assuré toute la partie guitare, les cinq titres qui le constituent sont autant d’incursions dans le domaine de l’imaginaire, de la poésie et de la féerie. Disponible en format numérique, une édition limitée de l’objet vient également de paraître sur le label anglais Reverb Worship !
Les charmes métriques

Page du Pseudo-Apuleius
Bien qu’issus d’ouvrages différents, ces douze charmes anglo-saxons datant du Xe et XIe siècle sont généralement regroupés ensemble de par leur forme et leur contenu similaires. Rédigés en vieil anglais avec certaines formules en latin, ces metrical charms fourmillent d’obscurités déconcertant les érudits même. Pour leur traduction, je me suis donc permis de privilégier la fluidité et la cohérence du propos, quitte à sacrifier un peu d’exactitude.
Le saut paradigmatique des oisifs

La Paresse – Félix Valloton
Dans la magie du chaos, branche postmoderne de l’ésotérisme occidental, le concept de « saut paradigmatique » a déjà fait couler beaucoup d’encre. Librement inspiré des travaux de Thomas Kuhn sur les changements de représentation du monde qu’engendrent les révolutions scientifiques, il étend ce modèle aux systèmes de croyances personnelles. Pour illustrer cette pratique versatile, voici un poème amusant de Hakim Bey traduit par Emilie Notéris dans Black Fez Manifesto pouvant l’illustrer :
Qu’est-ce que le Fediverse ?

Logo du Fediverse
Ma prédilection pour les modes d’action et de pensée alternatifs m’a longtemps éloigné des réseaux sociaux qui ne l’étaient pas assez à mon goût. Depuis quelques temps, je me suis pourtant mis à fréquenter le Fediverse. Cette contraction entre « fédération » et « univers » désigne un ensemble de plateformes décentralisées en interaction les unes avec les autres. Une fois n’est pas coutume, je vais m’essayer à la vulgarisation afin de vous faire découvrir ce dont il s’agit.